Pour les philosophes de l’Antiquité, la question fondamentale était celle-ci : comment trouver le bonheur ? Aristote écrivait à son fils Nicomaque : « Le bonheur est sans contredit le souverain bien, le bien suprême ». Encore faut-il, pour l’obtenir, savoir quel est l’acte propre de l’homme : c’est-à-dire d’agir conformément à sa raison ; et une activité qui soit conforme à la vertu(1). « Le bien propre de l’homme est l’activité de l’âme dirigée par la vertu », la vertu désignant la « disposition ferme et constante de l’âme, qui porte à faire le bien et à fuir le mal » (Dict. Académie française).
Cependant, plus qu’une motivation fondamentale, le bonheur reste une route qu’il faut suivre, ce qui n’est pas toujours simple ! En effet, « L’homme solennel et sombre, enfoncé dans une réserve impénétrable connaît rarement la joie. Des individus qui, autrefois, donnaient entendre que pour être vertueux il fallait mener une vie morne et sinistre, avaient tendance à conclure que tout plaisir provient du vice. Rien ne s’éloigne autant des faits. L’immoralité n’a jamais conduit à la joie et au plaisir ! Tout au contraire ! La joie et le plaisir ne fleurissent que dans les cœurs honnêtes. Les êtres immoraux connaissent une existence incroyablement tragique, faite de souffrance et de douleur. Les vertus humaines ont très peu à voir avec la morosité. Elles constituent la face lumineuse de l’existence. » (L. Ron Hubbard, Le Chemin du Bonheur.
Les philosophies de l’Antiquité hésitaient entre deux chemins : celui de l’ascèse (s’endurcir contre les maux pour atteindre la plénitude de l’âme), ou celui qui, au contraire, conduit à profiter au maximum de la vie… Entre l’un et l’autre, comment définir le bonheur ? « LA VIE EST UN JEU ».
Un jeu se compose de LIBERTE, de BARRIERES et de BUTS.
C’est un fait scientifique, pas seulement une observation.
La liberté existe au milieu des barrières. Une omniprésence de barrières et une liberté totale sont, toutes deux, des « condition de non-jeu ». Elles sont aussi cruelles l’une que l’autre, aussi dépourvues de but. […] Fixé sur de trop nombreuses barrières, l’Homme brûle d’être libre. Mais livré à une liberté totale, il est sans but et misérable.
« Il est possible d’être libre au milieu de barrières. Si les barrières sont connues, si les libertés sont connues, il est possible de vivre, d’exister, d’être heureux, d’avoir un jeu »(2).
(1) Aristotete, Ethique à Nicomaque, livre I, chapitre VII. (2) L. Ron Hubbard, Les Fondements de la Vie, p. 54-55.
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